Japon : Un pas vers l'écologie
Coralie Massedupuy et Zoé Scaliéri
Avant les années 2000, les japonais étaient connus pour leur suremballage.
Ils pouvaient emballer un fruit à l'unité avec plusieurs couches de plastique !
Mais, en 1995 le Japon s'est engagé dans le protocole de Kyoto, dont le but est de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Pourtant, il semble qu'il n'ait commencé à agir qu'à partir de 2014. C'est ainsi qu'en 2 ans, de 2014 à 2016, le Japon a recyclé 1/5 ème de ses déchets plastiques.
Espérons qu'ils ne s'arrêtent pas en si bon chemin ! De plus, certaines grandes villes ont déjà réussi à recycler 80 % de leurs déchets et essaient d'atteindre un objectif zéro déchet.
Tri sélectif
Bien qu'il n'y ait que très peu de poubelles dans les villes, le tri sélectif est très répandu au Japon. il s'effectue selon trois types de déchets : les combustibles, les incombustibles et les recyclables. Étonnant ! Une entreprise de recyclage à l'Est de Tokyo reçoit environ 10 tonnes de plastique par jour à traiter pour le recyclage.
Un japonais qui ne respecte pas le tri sélectif, risque une amende.
Le recyclage au Japon
Il existe des éponges japonaises réalisées avec d'anciens tissus tressés nommées tawashi.
Les japonais utilisent aussi des tissus colorés pour faire des paquets cadeaux, des sacs...
les furoshikis.
Traditions de vie
Les japonais ont tendance à renouer avec une philosophie ancienne inspirée du bouddhisme zen afin de ne vivre qu'avec le nécessaire et de ne plus s'occuper des dernières tendances imposées par la mode.
Le minimalisme pourrait "redevenir" un art de vivre.
Quelques exemples de recyclages amusants au Japon :
Dans certaines villes, vous pouvez rencontrer des samouraïs anti-déchets, ce sont des personnes habillées d'un kimono et portant une panière sur leur dos; leur sabre est une pince dont ils se servent pour ramasser les déchets dans la rue. C'est une façon de rendre le nettoyage des rues attractifs et de faire réfléchir sur l’abandon des déchets dans la nature.
Certains journaux utilisent un papier recyclé fait d’eau et de graines qui permet de lire les informations et de planter des fleurs après la lecture. Une fois qu’un lecteur souhaite jeter son journal, il lui suffit de le "planter" dans de la terre humide et celui-ci fait pousser des fleurs. Une belle façon de transformer les informations en plantes.
S'il est impossible de jeter certains objets, les japonnais peuvent les donner ou les réparer.
Une idée à recycler !
Mexique : des collégiens témoignent !
Mille et un souvenirs pour ces vingt collégiens qui après avoir mené des actions collectives et multiples se sont envolés pour quinze jours à Guadalajara !
Notre équipe devait leur proposer de figurer en bonne place dans notre journal N°21. Mais le confinement nous a conduit à changer notre approche. Nous leur avons demander de rapporter leurs constats, remarques et autres anecdotes sur deux aspects du développement durable au Mexique : Les moyens de transports et l'alimentation.
Les moyens de transports
Par Léa Devère et Neela Kamalakaran
Aucun élève ne se rend au collège Camus à Guadalajara en transport en commun, ni même en bus scolaires. Nous avons donc utilisé les grosses voitures des parents types voitures américaines.
Nous sommes montés dans des petits tramways touristiques pour visiter Tlaquepaque.
Des camionnettes privées nous ont régulièrement transportées, notamment de l’aéroport au collège ou au centre de Guadalajara ou à Tonalá.
Un bus de tourisme nous a amenés à Tequila pour visiter la ville et une distillerie de Tequila et pour découvrir les champs d’agave.
Derrière les vitres teintées de nos camionnettes , nous étions comme des VIP…
La guide du tramway nous faisait clamer « Llega el tranvía » chaque fois qu’on arrivait à destination en souvenir de l’attente de ce fameux tramway particulièrement long à arriver.
A Guadalajara, les gens se déplacent donc en voiture, en Uber, en bus, en bus urbain, en métro "El tren ligero", en scooter , à pied et très rarement à vélo, sauf le dimanche dans certaines rues puisqu’elles leur sont réservées ce jour là.
Le Mexique, grand producteur de pétrole, ne dispose pas d'un réseau ferroviaire voyageurs mais ses bus inter-cités sont extrêmement confortables. Les vols intérieurs sont bon marché et leur fréquence quotidienne est importante.
Se déplacer de façon respectueuse de l'environnement est-ce une préoccupation pour les Mexicains ??? Quinze jours n'ont pas suffit pour se faire un vrai point de vue sur le sujet... ... Mais Guadalajara n'est manifestement pas prête à favoriser une invasion de cyclistes.
Alimentation-durable et Mexique : Une bonne question ?
Comment s'y prendre pour faire émerger quelques constats sur des liens entre alimentation et développement durable au Mexique ?
Comment soumettre des jeunes à ce questionnement alors qu'ils n'ont passé que quinze jours dans ce pays ?
D'autant qu'en écoutant l'interview ou en parcourant la suite de cet article, vous allez constater que sur ce sujet, nos interlocuteurs ont fixé leur attention sur bien d'autres éléments.
Parce que le choc culturel a été tellement fort... Parce qu'ils ont apprécié des plats délicieux dégustés en famille... Parce que ces moments à dévorer des plats colorés étaient bien plus que des moments purement alimentaires mais bien des moments de convivialité.
Alors nous partageons nous aussi, au risque de sortir de notre ligne éditoriale, leurs descriptions de quelques spécialités mexicaines.
El mole
par Lisa Plano
Le Mexique détient parmi ses spécialités culinaires le Mole.
C’est une sauce composée essentiellement de piment, de cacao, sésame, cacahuètes, bananes, pruneaux secs, cannelle, tomates ou encore de tortillas émiettées. La recette varie selon les régions et les familles qui la réalisent en y enlevant ou en rajoutant quelques ingrédients. C’est excellent !
Los tacos
par Zoé Struxiano
Les tacos sont composés d'une crêpe de maïs repliée sur elle-même contenant une garniture le plus souvent à base de viande, de sauce, d'oignons et de coriandre. On peut modifier la recette en y ajoutant tout les aliments possibles selon les goûts de chacun (poisson, crevettes, tomates…). Ces crêpes salées sont à peu près de la taille d’une main lorsqu’elles sont dépliées. On les trouve très aisément dans les stands de nourriture et dans les restaurants. Ils sont très faciles à réaliser.
Las Quesadillas
par Maïlya Micaud
Les quesadillas (de l’espagnol « queso: fromage ») est un plat que l'on trouve principalement au Mexique et en Amérique centrale. Ce sont des tortillas (galettes de maïs) au fromage. Elles sont très faciles à cuisiner et vraiment délicieuses.
Nous en avons beaucoup mangées lors de la récréation vers 10 h.
Les élevés achètent des tickets dans un bureau ; puis les donnent aux cuisinières qui leur préparent à manger. Ensuite ils mangent les quesadillas sur les tables situées juste devant la cuisine extérieure, dans la cour.
Le Pozole
Par Mme Courouge
Les origines du pozole remontent à l'époque préhispanique des Aztèques. Son nom vient du Nahuátl « tlapozonalli » qui signifie « mousseux ».
C'est le plat traditionnel mexicain que l'on trouve dans les différentes régions du pays. Il est de toutes les occasions. Il se prépare en grande quantité pour régaler les convives : dans un chaudron, un grand faitout. La base de ce ragoût est le maïs blanc. On y met de la viande. Le Pozole peut être de différentes couleurs : rouge, vert, blanc. On peut ajouter les ingrédients que l'on souhaite : radis, tortillas croquantes, salades, chou, citron vert, sauce pimenté, coriandre.
Il se sert dans des assiettes creuses en terre.
Lors de l'exposition des traditions mexicaines présentée par les parents d'élèves du Colegio Albert Camus, nous avons pu déguster le Pozole cuisiné par les mamans.
Olivia Boutard, Célia Castagnet et Lou-Anne Lafon
Lutte contre la pauvreté et développement durable :
un pari impossible ?
Voici l'interview de représentants de l'association AMADEA qui œuvre pour accompagner les malgaches dans leur lutte contre la pauvreté. La protection de l'environnement est l'un de leurs trois secteurs d'activités.
AMADEA – Enfance et développement à Madagascar, a été créée en 1986. C'est une association de Solidarité Internationale qui œuvre à Madagascar dans le domaine de l’enfance et du développement rural.
Tout au long de l'année scolaire, nous avons fait un travail sur Madagascar en Géographie, qui aurait dû être marquée par la rencontre avec les représentants d'AMADEA et aboutir à une course solidaire de tous les élèves de 5ème du collège en faveur de cette association.
Amadea comme d'autres ONG lutte contre la pauvreté et en faveur du développement durable. Les aires protégées de l'action humaine préservent la faune et la flore mais ne nourrissent pas les hommes . C'est pourquoi, des projets éco-responsables sont menés sur le terrain... Découvrez les en écoutant l'entretien mené par Célia et Olivia !
Pour un expert en biodiversité,
Madagascar est "the place to be ! " mais le quotidien des malgaches peut s'avérer extrêmement pénible puisque Madagascar est aussi classé parmi les pays les plus pauvres au monde.