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Who will make

America great again ?

Allan Malheiro

Si on devait faire un résumé très bref de l'actualité mondiale, on en retiendrait trois mots : Covid-19 et élections américaines. Même si en temps normal les élections présidentielles au sein de la première puissance mondiale passent rarement inaperçues, celles-ci ont eu un impact retentissant dans le monde. Pourquoi ?  Parce que le contexte est exceptionnel : une pandémie dévastatrice qui pourrait permettre l'affirmation de la Chine comme première puissance mondiale et un président sortant très controversé. Rien d'étonnant alors à ce que la Maison Blanche ait été aussi convoitée et que les États-Unis soient aussi divisés.

Comment en est-on arrivé à ce résultat ? Retour sur une campagne électorale hors-norme.

21 janvier 2020

Le 21 janvier 2020, le premier cas de Covid-19 arrive sur le territoire américain.

À partir de là, Donald Trump va mener une politique jugée trop laxiste donnant la priorité à l'économie sur la situation sanitaire en minimisant l'impact du virus (avant son hospitalisation, Trump a répété à 34 reprises que celui-ci allait disparaître naturellement !). Un positionnement controversé qui va coûter la vie à de nombreux américains. Et faire perdre de nombreuses voix au président... 

20 millions

C'est le nombre approximatif de cas de Covid-19 déclarés aux États-Unis à la date du 1er janvier 2021. Avec près de 350 000 décès, la première puissance mondiale est également le pays le plus touché par la pandémie.

21 janvier 2020
3 février 2020

3 février 2020

Ça y est ! Les votes des primaires sont lancés (voir déroulé de l'élection)...

Chez les Républicains, pas de grandes surprises : Trump a été réélu !

Mais chez les Démocrates, le résultat était moins sûr, en effet, avec 5 candidats principaux, le parti est divisé en deux camps : les progressistes (de "gauche") avec Bernie Sanders et Elizabeth Warren face aux modérés (du "centre") comme Joe Biden, Michael Bloomberg ou Pete Buttigieg.

La bataille s'annonçait féroce... Elle l'a été.

Les démocrates sont divisés mais se rejoignent sur une chose : battre Trump

8 avril 2020

8 avril 2020

Après le mardi 3 mars, date du Super Tuesday (un jour très important dans les primaires présidentielles américaines puisque l'on estime que près de la moitié des grands électeurs sont élus ce jour là), Joe Biden (ancien vice-président sous Obama), mal parti au départ, rattrape largement son retard.

 

A partir du 8 avril, les retraits successifs de ses principaux adversaires  et notamment celui de Bernie Sanders, poids lourd de l'aile gauche du parti démocrate, vont  lui permettre de gagner la primaire.

​Bernie Sanders en 2019 : Après son retrait, Biden va accepter de modifier son programme pour le rapprocher de l'aile gauche démocrate, s’assurant ainsi du soutien de Sanders

25 mai 2020

25 mai 2020

Le meurtre de Georges Floyd par asphyxie suite à un contrôle policier relance le débat sur les violences et le racisme dont font preuve certains policiers américains. Des manifestations sous le slogan "Black Lives Matter", "Les vies noires comptent autant" sont alors organisées.

Trump qui est pourtant, selon lui-même, la "personne la moins raciste du monde", en grand pacificateur, a largement contribué à amplifier le mouvement qui était selon lui "un symbole de haine".

Bref, en plus de lui faire perdre des voix le président sortant a contribué à diviser le pays. Étonnant pour un homme qui est censé maintenir l'unité de la nation, non ?

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​Manifestation Black Lives Matter devant la Maison Blanche (Washington) le 7 juin 2020

17 - 20 juillet 2020

17 -  20 juillet 2020

Après de multiples reports à cause du Covid, la Convention Nationale Démocrate s'est ouverte le 17 juillet dans le Wisconsin (un état clé dans la course à la présidence) et s'est terminée le 20 juillet.

Biden, gagnant de la primaire, annonce que s'il est élu Kamala Harris, ancienne procureure et actuelle sénatrice de la Californie, sera sa vice-présidente.

Pour Trump, dont la convention s'est tenue entre le 24 et 27 août 2020, son premier ministre  Mike Pence, ancien gouverneur de l'Indiana (un état américain), serait maintenu sans surprise dans ses fonctions.

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​Convention nationale démocrate de 2016, celle de 2020 était presque entièrement virtuelle à cause du

Covid-19
 

31 juillet 2020

31 juillet 2020

Trump a annoncé sa volonté d'interdire TikTok, réseau social chinois très populaire chez  les jeunes, en l'accusant sans preuve de fournir des données privées à la Chine.

Attitude paradoxale pour le pays des GAFAM qui collectent nos données à notre insu et qui s'affiche comme le pays des libertés individuelles.

La raison officieuse pourrait bien être une reprise de la guerre commerciale avec   la Chine... Cette décision trumpiste bien que justifiée sur certains points a été critiquée par les jeunes américains en particulier. Et oui, la Chine n'est pas vraiment un exemple en matière de respect des données, elle n'autorise pas non plus les réseaux sociaux américains sur son sol.

Trump et son projet de vente forcée de ByteDance (maison mère de Tik Tok) se sont heurtés à de nombreuses oppositions obligeant à reporter la date de vente forcée de l'entreprise. Finalement, l'administration Biden a décidé d'annuler ce projet mais nul doute que la rivalité avec la Chine continuera...

​65 millions

d'américains utilisent TikTok, ce qui, même si la plupart sont mineurs, représente pas mal de voix !
 

3 septembre 2020

3 septembre 2020

Avec un peu de recul, on pourrait se dire que les actions de Trump contre les Noirs ou les jeunes ne lui ont pas fait perdre un nombre significatif de voix (même en temps normal, ils sont rares à voter pour les républicains). Mais, se brouiller avec les vétérans américains est un véritable cauchemar pour un candidat républicain. D'ordinaire, ils lui sont très favorables mais Trump a réussi à les faire douter.

Le 3 septembre 2020, le journal The Atlantic révèle que le président américain a refusé de venir au cimetière du Bois Bellau dans le département de l'Aisne près de Paris où sont enterrés des soldats américains morts lors de la Première Guerre Mondiale. Il ne souhaitait pas se déplacer pour  des "loosers" et des "crétins" qui se sont  fait tuer !

C'est sûr... tout le monde n'a pas les moyens d'avoir une protection personnelle se montant à  60 millions de dollars par an.

​Trump a évidement contesté ces "fake news"... mais un démenti laisse le doute planer même pour les vétérans fans.

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Cimetière américain du Bois Bellau qui compte près de 2000 tombes et 1000 commémorations de soldats disparus

2 octobre 2020

2 octobre 2020

Le jeudi 2 octobre, le président Trump et sa femme Melania ont été testés positifs au Covid-19. Même si ses médecins et lui-même s'efforcent de dire qu'il va bien, son état s'est tout de même empiré si bien qu'il a dû être amené à l'hôpital en hélicoptère. De plus, c'est une personne à risque de part son âge (74 ans), son poids (110 kg) et le fait qu'il soit un homme (plus touchés par le Covid). Cependant, même malade, le président a tout de même provoqué des polémiques : il est en effet sorti de l'hôpital et annoncé sa victoire contre la maladie sur un ton martial en disant qu'elle ne devait pas "dominer votre vie". Facile à dire lorsqu'on reçoit près de 100 000 € de traitement... 

En un jour, il y a eu plus de cas de Covid-19 à la Maison Blanche qu'en Nouvelle-Zélande, au Vietnam, à Taïwan, en Thaïlande et en Australie, ce qui en dit long sur le respect des mesures barrières... 

27 octobre 2020

27 octobre 2020

Le 27 octobre, Trump annonce qu'il nomme Amy Conney Barrett femme républicaine, conservatrice, pro-arme à feu et anti-avortement, à la Cour Suprême (la plus haute instance judiciaire du pays).

A ce poste, elle aura notamment le pouvoir de trancher des questions de société comme l'avortement ou choisir le gagnant de l'élection présidentielle en cas d'égalité (pratique, n'est-ce pas ?). Elle vient remplacer l'ancienne juge Ruth Bader Ginsburg qui est l'exact inverse de Barrett : démocrate, progressiste, pacifiste et féministe, décédée le 18 septembre 2020 et dont nous avions parlé dans le journal 19.

Cette nomination est controversée car premièrement, elle permet aux républicains d'être ultra-majoritaires au sein de la Cour (avec 6 juges sur 9). Deuxièmement, elle s'oppose à la volonté explicite de R.B. Ginsburg qui espérait que seul le prochain président pourrait nommer quelqu'un à son poste.

Bref, même s'il n'est pas élu, Trump aura laissé une trace durable dans la politique américaine. Make America Great Again !

Manifestations devant la Cour Suprême, le coup de force de Donald Trump passe mal auprès des démocrates car une Cour Suprême républicaine risquerait de ralentir voire d'empêcher la mise en place du programme de Biden.

3 novembre 2020

3 novembre 2020

Après des mois de campagne électorale, le dépouillement des votes commence le 3 novembre 2020 et, à l'image de la campagne, il ne va pas être facile...

Tout d'abord, le dépouillement prend du temps (Joe Biden n'a pu être déclaré vainqueur que le 7 novembre) mais surtout Donald Trump et ses partisans refusent de quitter la Maison Blanche qu'ils ont gagnée en 2016 dans une situation qu'on ne peut pas vraiment qualifier de démocratique puisqu'il a obtenu moins de voix que son adversaire, une situation permise par le système de vote aux USA.

Il met notamment en doute la fiabilité du vote par correspondance (alors qu'il a lui même voté par courrier) et a déposé près d'une dizaine de recours juridiques pour ordonner le recomptage des voix estimant que des fraudes massives ont été organisées par les démocrates. Une situation si tendue que, dans certains États, les citoyens se rendant aux urnes ont même été autorisés à apporter leurs armes avec eux !

Comble du comble, en grand défenseur de la démocratie, Trump a appelé le secrétaire d’État de la Géorgie (un état américain) pour lui demander de "trouver" des bulletins de vote en son nom mais c'est pas de la fraude ça ?

Nombre de grands électeurs
"récoltés" par les deux candidats.

Résultats des élections américaines : En bleu, les États où Biden est arrivé en tête.

En rouge, ceux où Trump a obtenu la majorité.

6 janvier 2021

6 janvier 2021

Le 6 janvier 2021, à 13 heures (heure américaine), Donald Trump déclare lors d'un discours à ses partisans devant la Maison Blanche qu'ils "n'abandonneron[t] pas, qu'ils ne concéderon[t] rien" en qualifiant l'élection de son adversaire de "vol".

Ces paroles donnent le ton de la journée : ses partisans se rassemblent ensuite en masse autour du Capitole (siège législatif des USA) où se tient la séance de validation des résultats par les représentants américains - comparables à des députés en France - situé à 2 km de la demeure présidentielle.

45 minutes plus tard, la foule arrache les barrières et se précipite dans le jardin qui entoure le Parlement. A 14 h 30, elle entre à l'intérieur du bâtiment (en

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Manifestations pro-Trump au Capitole

arrachant les portes au passage). La police tente de les en faire sortir, avec du

gaz lacrymogène notamment, en vain... certains manifestants saccagent des bureaux et les élus doivent rester calfeutrés dans la Chambre des représentants. La police ne les expulsera que vers 17 heures, 5 morts seront à déplorer.

Les réactions ne se font pas attendre : Joe Biden et les démocrates dénoncent une "insurrection", une grande partie des dirigeants à l'exception notable de Jair Bolsonaro (Brésil) condamnent ces attaques et les démissions des ministres et proches de Donald Trump s'enchaînent à l'image de sa ministre de l'Éducation ou de celle des Transports.

Sous la pression de ses partisans et surtout lorsqu'il s'est rendu "compte qu’il courait le risque de poursuites judiciaires pour avoir excité la foule” comme le précise le New York Times, Donald Trump se résigne à faire une vidéo dans laquelle il se dit "scandalisé" par les violences "odieuses" et promet une transition "sans accrocs".

Des paroles d'apaisement bienvenues mais trop tardives : les démocrates ont lancé à son encontre une 2ème procédure de destitution (une première tentative de destitution avait été lancée en 2019) et 4 grands réseaux sociaux dont Twitter ont décidé de bannir le président américain. Bref, une année qui commence bien.

20 janvier 2021

Après des mois et des mois de campagne, Joe Biden est devenu officiellement le 46ème président des Etats-Unis lors de la cérémonie d'investiture. Le nouveau président a prêté serment devant le Capitole. Une cérémonie s'y est déroulée mais peu de gens y ont assisté à cause de la crise sanitaire et des risques sécuritaires (25 000 soldats de la garde nationale) mais une personne en particulier manque à l'appel :  Donald Trump. En effet, le président sortant a refusé d'assister la cérémonie, du jamais vu depuis... 1869.  Ne serait-il pas un peu mauvais perdant ?

20 janvier 2021

Bien sûr, cette revue de presse n'est qu'un résumé. Beaucoup de sujets n'ont pas été abordés comme les multiples affaires plus ou moins prouvées sorties durant cette campagne.

Évoquons juste les accusations de fraude fiscale commise par Trump,  sa demande d'aide au président chinois pour faciliter sa réélection, du côté démocrate, les e-mails présumés d'Hunter Biden (fils de Joe Biden) avec une entreprise ukrainienne.

D'autres évènements comme les incendies en Californie, la première procédure de destitution lancée par les démocrates à l'encontre de Donald Trump ou les différentes polémiques déclenchées par le président américain n'ont pas été mentionnées.

Quoiqu'il en soit, ces évènements montrent un pays très polarisé. Avec l'opposition d'une (grande) partie de la population nostalgique de l'époque Trump, de nombreuses entreprises et grandes fortunes et de la Cour Suprême (maigre consolation, le parti démocrate a obtenu le Sénat avec 51 démocrates en comptant la voix de Kamala Harris car le vice-président a un siège qui lui est automatiquement réservé au sein de l'institution, contre 50 républicains, ce qui donnera à Biden plus de marges de manoeuvres mais la victoire est loin d'être éclatante), le nouveau président devra mener un grand travail de réconciliation s'il veut faire appliquer son programme. Il devra aussi rétablir la crédibilité des USA sur la scène internationale notamment en essayant de faire oublier l'époque Trump à ses alliés. L'un de ses seuls points communs avec son adversaire républicain, c'est qu'il continuera la guerre commerciale avec la Chine pour l'empêcher de devenir la puissance économique mondiale (un défi qui semble impossible, l'enjeu n'est pas de savoir si la Chine deviendra le pays le plus riche du monde mais quand). Un travail de grande ampleur attend le candidat démocrate, et il risque d'être encore plus difficile que cette campagne électorale...

Programmes

Finalement, les péripéties de l'élection ont occulté le contenu des programmes des candidats. Savons-nous vraiment ce que chacun propose aux américains ? Comparer leur programme est intéressant car cela permet de comprendre ce qui sépare les deux hommes, ce qui divise la société américaine et révèle leurs quelques points d'accord.

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Santé :

  • Dans la lutte contre la pandémie de Covid-19, Trump rechigne à confiner et à imposer le port du masque. Il mise tout sur les vaccins en consacrant près de 10 milliards d'euros à leur développement.

  • Pour le système de soin, Trump reste opposé à l'Obamacare (crée sous Obama, ce système a pour ambition d'universaliser l'accès aux soins et réglementer les assurances maladies) et préfère plutôt réduire le coup des médicaments en autorisant leur importation de l'étranger (moins chers). Il oblige également les hôpitaux et les assureurs privés à publier le prix de leurs procédures et interventions à l'avance pour permettre aux clients de comparer.

 

 

Économie : 

  • Le président sortant veut créer 10 millions d'emplois en 10 mois ainsi qu'un million d'entreprises (même si les moyens pour y parvenir ne sont pas très clairs). Il veut aussi diminuer les impôts comme durant son premier mandat.

Climat : 

  • Ici, rien à l'horizon... Trump s'est retiré de l'accord de Paris sur le climat et souhaite augmenter les forages de pétrole et de gaz.

Sécurité :

  • Trump, le "président de la loi et de l'ordre" comme il aime s'appeler, souhaite améliorer la formation des policiers, uniformiser une partie de ses actions au niveau national et s'oppose à toute réduction de leur budget.

Contrôle des armes :

  • Pour Trump, pas de réelles interdictions mais il veut tout de même réguler ce commerce en regardant le casier judiciaire de l'acheteur.  Cette réforme promise en 2017 n'a toujours pas abouti. L'interdiction de certains mécanismes et la possibilité pour le tribunal de déposséder de ses armes un américain jugé dangereux.

Politique étrangère :

  • Trump a l'intention de maintenir son bras de fer avec la Chine, l'Iran, le Venezuela, enfin, tous les pays considérés comme ennemis des USA (et des alliés comme les européens qu'il considère comme des ennemis économiques). Il veut également mettre fin aux guerres où les USA sont présents car, non pas qu'il soit pacifiste, il les considère juste comme trop coûteuses. 

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Santé :

  • Pour lutter contre le coronavirus, Biden veut notamment rendre les tests gratuits, embaucher 100 000 personnes pour améliorer le traçage des cas contacts, imposer le port du masque et accélérer la fabrication d'équipements pour les soignants.

  • Biden veut maintenir et étendre l'Obamacare afin de garantir aux Américains de ne pas dépenser plus de 8,5% de leurs revenus pour leur santé. Il veut également lutter contre la surpuissance des grands laboratoires pharmaceutiques qui fixent des prix exorbitants pour les médicaments.

Économie : 

  • Biden veut augmenter le minimum fédéral (équivalent du SMIC) à 15$ de l'heure contre 7,25$ actuellement. Il souhaite également augmenter les impôts des personnes à hauts revenus (plus de 400 000 $ par an).

Climat :

  • Le candidat démocrate veut revenir dans l'Accord de Paris et investir près de 2000 milliards de dollars dans la transition énergétique. Pour autant, il n'interdira pas la fracturation hydraulique, une méthode d'exploitation du pétrole  et du gaz de schiste très polluante.

Sécurité : Biden veut quant-à-lui, améliorer la diversité au sein de la police afin de mieux représenter les minorités, investir dans les équipements et prévoit

300 millions de dollars pour recruter une police de proximité.

Contrôle des armes : Joe Biden n'interdira pas les armes mais est plus ambitieux que Trump sur leur régulation : interdiction des armes d'assaut, mise en place d'un programme fédéral de rachat d'armes pour démilitariser le pays, contrôle des antécédents judiciaires font notamment partie de son programme.

Politique étrangère : Biden veut se rapprocher à nouveau de ses partenaires historiques (comme les européens, cependant certains d'entre eux doutent que les USA se mettent à respecter leur souveraineté du jour au lendemain) et des institutions internationales (il veut notamment siéger à nouveau à l'OMS). Enfin, rare point commun avec son adversaire, il luttera également contre la Chine non pas en imposant des taxes seul mais en incitant ses alliés à le faire également. 

Programmes

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